Les protecteurs du loup toujours très en colère
Pour les associations de défense des animaux, Férus et Aspas, la politique de l’État met en danger les populations de Canis lupus.
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Les associations de protection des animaux ne décolèrent pas au sujet des nouvelles mesures annoncées par les pouvoirs publics pour gérer la population des loups. À l’inverse de nombreux éleveurs, Férus, par exemple, estime que l’État veut la peau du prédateur.
Le niveau de prélèvement des loups, à l’image de l’estimation de la population des loups, est globalement stable. Pour Férus, ces prélèvements « font peser un risque réel de déclin sur la population lupine française. La mortalité liée aux tirs, légaux comme illégaux, ne cesse d’augmenter. Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a rendu un avis défavorable à l’unanimité à ce texte. »
2 500 loups
L’Aspas (Association pour la protection des animaux sauvages) pense « qu’il y a largement la place pour que le nombre de loups double, voire triple, pour atteindre ce fameux seuil de viabilité au sein de notre pays ». Selon l’association il faudrait 500 loups matures, soit 2 500 au total pour atteindre le seuil de viabilité.
« Les tirs létaux ne sont pas une solution durable pour protéger les troupeaux et des solutions alternatives devraient être privilégiées pour instaurer une cohabitation plus sereine », martèlent les militants de l'Aspas.
Les troupeaux, qui ont quasiment tous mis en place des moyens de protection, vont payer un lourd tribut en 2025, avec près de 10 500 animaux tués au 30 septembre.
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